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Cette recherche fait partie d'un tryptique commencé avec "les Amoureux de l'Art" et poursuivi avec " les Miroirs". A fréquenter musées et galeries, j'en suis venu à me demander si, dans le fond, le travail de l'artiste ne consistait pas à s'approprier des éléments de la réalité pour les mettre en exergue. Choix (c'est-à-dire mise à l'écart de tout ce qu'il n'a pas jugé intéressant de retenir), extraction hors de leur contexte, ré-interprétation selon sa vision propre et, pour finir, présentation au public des ces "éléments du réel " : cette approche de l'art m'a semblé prometteuse. J'ai voulu l'expérimenter sur le terrain. Je suis donc parti dans le monde du fortuit, de l'inopiné et du hasardeux à la recherche de semblables " extractions ". Ce que j'ai vu, l'homme ne l'a pas voulu. C'est le fruit du hasard qu'il en ait été ainsi. Et pourtant cela fonctionne : nous sommes environnés d'œuvres d'art qu'aucun musée n'accrochera jamais sur ses murs, qui sont vues tous les jours par de nombreux passants dans la rue ou sur les routes et qui, pourtant, nous présentent autre chose que la réalité utilitaire du contexte dans lequel elles sont exposées. J'ai résumé ce travail sous la notion de " cadres " car ceci me semblait symboliser le mieux cette mise en exergue, sans que cela nous limite aux deux dimensions de la peinture pour autant. La même expérience pourrait être menée avec la sculpture ou la musique. Les formes en trois dimensions abondent autour de nous. Quant aux sons ils sont le propre de notre environnement tellement bruyant … D'autres pistes à explorer, encore …

 

This research is the third part of a triptych that began with "Art lovers" and continued with "Mirrors". After visiting museums and galleries, I came to wonder if, truly, the artist's work was not to appropriate oneself elements of reality to highlight them. Choice (that is to say, leaving aside all the artist did not consider interesting), extraction out of the context, re-interpretation according to his own vision and, finally, presentation of these "elements of reality" to the public : this approach of art seemed to me to be relevant. I wanted to experiment that on the spot. I went into the hazardous, unexpected and risky world to find such "extractions." What I saw, no human wanted it. It's a pure chance it exists. And surprisingly it performs : we are surrounded by art work not any museum will never hang on its walls but, however, seen every day by a lot of people in the streets or on the roads. These extractions have nothing in common with the utilitarian reality of the context in which they are "exposed". I summarized this work under the concept of "frames". This seemed to be the best way to symbolize these highlights, without to be limited to dual dimensions of the painting so far. The same experiment could be done with sculpture or music. Three-dimensional shapes are all around us. As for the sounds that are so loud in our own environment ... Other ways to explore, yet ...