Illuminated villages


Villages enluminés

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These photographs have been taken approximately 50 km around Nice, on the French Riviera, over 2005-2006. Some villages had required technical prowesses at their building in so inhospitable places that I was often thinking about those men who had cut the stones and had them carried up to the sites by donkeys. Several villages are real craftsmen’works of art. If some of them have not come down through the Ages too badly, others have been more or less encircled by the development of urban areas. Fortunately we can still find in their heart the former village called now the “old city”, among which are Vence, Menton, Cagnes, Villefranche, Antibes ... Some villages, perched on heights have preserved their wholeness such as the ones of the Tinée valley (Bairols, Ilonse) or of the Esteron valley nearly always nestled against large calcareous rocks (Gilette, Pierrefeu, Cuébris, Sigale). In the Middle Ages, country people could count only on themselves or on their fellow sufferers to face many dangers. So, remote and uneasy to reach places, would best protect their community against gangs of plunderers, Saracens as well as plague epidemics. Women, children, animals and harvests were more secure, up there on the ridges, where the weather is harder. One could spend up to a couple of hours going far down to work on the lands suitable for cultivation, often in beds, and three hours coming back to the village, at the ringing of the bell tower every evening. Though they represent a real challenge these villages are in harmony with their environment. They are never a blot in the landscape in contrast to many of our modern towns. This is probably due to the materials and the rudimentary techniques those builders used to work with. In fact they just wanted to create a simple and functional housing according to their life. Their first concern was certainly not aesthetics, yet it must have been something natural with them because strange to say it is this very simplicity that makes all these villages so beautiful. In addition to this some other villages deserve to be noticed too : Cabris, la Tour sur Tinée the peaceful ones ; Gorbio, Eze, the old city of Cagnes looking down on the sea ; Menton, Villefranche, Antibes which could not have lived far from the feeder sea ; finally Peillon, St Agnès, Bonson, Gourdon set on steep heights as if on a razor edge, when they are seen from the valley, but surprisingly becoming havens of peace as soon as one visits them ...

 

Toutes ces photos de villages ont été réalisées dans la région de Nice, dans un rayon d'environ 50 km. Certains de ces villages sont un défi car on imagine mal quelles prouesses techniques il a fallu déployer pour les construire en des lieux parfois aussi inhospitaliers. J’ai souvent pensé à ceux qui ont taillé les pierres, qui les ont monté à dos d’âne. Ce sont de véritables oeuvres d'art populaire. Si certains n’ont pas trop mal traversé les siècles, d’autres ont été encerclés par le développement urbain. Néanmoins, on arrive encore à retrouver en leur coeur ce qui constituait jadis le village original. Parmi eux : Vence, Menton, Cagnes, Villefranche, Antibes ... L’ancien village est maintenant appelé “vieille ville”. Ceux qui sont perchés sur les hauteurs ont été particulièrement préservés dans leur intégrité, comme ceux de la Tinée, Bairols, Ilonse ou ceux de l’Esteron presque toujours blottis contre un ou deux grands rochers calcaires, Gilette, Pierrefeu, Cuébris, Sigale. Au Moyen-Age les dangers sont multiples : bandes de pillards pratiquant la razzia, sarrazins et autres envahisseurs étrangers, épidémies de peste ... L'éloignement et la difficulté d'accès sont les garants de la survie de la communauté. Le paysan ne pouvait compter que sur lui-même et sur ses voisins d’infortune pour se défendre. Les terres cultivables, souvent en restanques, étaient loin, en bas. On pouvait mettre une ou deux heures pour les rejoindre et trois pour remonter, et ce, tous les jours. Le clocher du village sonnait l’heure. Là-haut sur les crètes, là où le climat est plus rude on protègeait femmes, enfants, animaux, récoltes. Ils sont un défi et pourtant ils s'intègrent harmonieusement au paysage. Ils ne déparent pas, comme le font tant de nos constructions modernes. Cela tient certainement aux matériaux employés, aux techniques parfois rudimentaires. Le plus étonnant est que le premier souci de ces constructeurs n’était certainement pas l’esthétique. Ils faisaient simple et sans doute est-ce cette simplicité qui est belle. L'esthétique leur était naturelle. En disant cela on n’aura pas tout dit : il y a les villages paisibles comme Cabris, la Tour sur Tinée, ceux qui toisent la mer du haut de leur promontoir comme Gorbio, Eze, le vieux Cagnes, ceux qui ne pouvaient se passer de cette mer nourricière comme Menton, Villefranche, Antibes ... Et ceci encore qui surprend le visiteur : ces villages qui, vus d’en bas, paraissent bâtis sur des crètes escarpées comme sur le fil d’un rasoir, si l’on y monte, ils se découvrent alors comme des hâvres de paix, avec des terres accueillantes comme Peillon, St Agnès, Bonson, Gourdon ... Comme la main fermée en poing qui s’ouvre pour saluer l’ami ...


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