Estérel


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The French Riviera is my "home port". I live next to Esterel. It just takes me one hour by car to be plunged in the heart of the wildest area in the massif. Many tourists come here, sometimes from a long way off, to find what is referred to as the Côte d'Azur, namely that of travel agents' leaflets. I do not like the overpopulated conglomerations, or the large modern blocks, or the old fashioned luxury hotels on the seaside. If I lived in California, I would probably like the desert of Mojave. I enjoy Esterel. I discovered it through a kind of supposition: supposing it was some kind of haven of peace, a refuge for nature lovers, an enclave in a ravenous civilization? I thought I could try and translate my own visions into photos to prompt people to discover this region, or to show it to those who cannot go there. Paradoxically Esterel is enclosed in one of the most populated seashore strip in the world. One can feel as alone in this desert of red cliffs as in high mountains, at a short distance from Frejus, Saint Raphaël or Roquebrune on Argens. Why? Evidently because nothing grows on its heights. The Romans had already noticed the fact. They named the place "sterilis", from which the modern word Esterel has derived. So close to civilization, to roads, to blocked cities, I found a silent, intact nature, flooded with sunshine most of the time, the sparkling sea and a view extending beyond the horizon. I found paths on which no one has walked for a long time, modest tracks, mentioned nowhere, that have been engraved on hillsides by time, age-old manners, herdsmen and flocks ...

All the photos have been taken with an Hasselblad on Velvia film

 

 

 

 

La Côte d'Azur est mon port d'attache. J'y vis à peu de distance de l'Estérel. Il me faut environ une heure de route pour me retrouver plongé au coeur de la zone la plus sauvage du massif. Beaucoup de visiteurs viennent, parfois de très loin, pour retrouver une certaine Côte d'Azur, celle des dépliants des agences de voyages. Je n'aime ni les agglomérations surpeuplées, ni les buildings du bord de mer, ni les palaces au charme surranné. Si je vivais en Californie, sans doute aimerais-je le désert de Mojave. J'aime l'Estérel. Je l'ai découvert par une sorte de supposition : et si l'Estérel constituait encore une espèce de hâvre de paix, un refuge pour amoureux du naturel, une enclave dans une civilisation dévorante ? Peut-être, pourrais-je essayer de traduire mes visions en photographies pour inciter à la visite, à la découverte, ou pour servir de témoignage à ceux qui sont loin et qui n'auront pas l'occasion de venir ? Paradoxe des paradoxes, l'Estérel est enserré dans la bande côtière qui est une des plus peuplées du monde. Désert de roches rouges, on y trouve pourtant la solitude de la haute montagne et ce, à seulement quelques encablures de Fréjus, Saint-Raphaël ou Roquebrune sur Argens. Pourquoi ? Vraisemblablement parceque sur ses hauteurs il ne pousse rien. Les Romains avaient très vite constaté le fait. Ils avaient nommé l'endroit sterilis, d'où a dérivé le nom moderne d'Estérel. Si près de la civilisation, de ses routes, de ses villes engorgées j'ai trouvé le silence, une nature intacte, un soleil presque omniprésent, une mer étincelante et une vue qui porte au-delà de l'horizon. J'ai trouvé des chemins que plus personne n’empruntait depuis bien longtemps. Des chemins modestes, qui ne sont pas classés, que le temps, les usages immémoriaux, les bergers et les troupeaux ont gravé aux flancs des collines...

Toutes les photos ont été prises avec un Hasselblad sur pellicule Velvia

 

Estérel (texte)